Corruption et conflits d’intérêts dans le secteur énergétique français en 2025
Des liens problématiques entre politique et entreprises énergétiques
En 2025, le secteur énergétique français est marqué par des accusations de corruption et de conflits d’intérêts entre responsables politiques et entreprises. Ces relations opaques compromettent la transparence et l’éthique dans la gouvernance énergétique. La réforme du marché de l’électricité, adoptée via l’article 49.3, a suscité une vive inquiétude, notamment concernant la possibilité pour EDF de revendre sa production nucléaire sur les marchés, risquant d’augmenter les factures des consommateurs.
Un recul inquiétant dans la lutte contre la corruption
La France a reculé à la 25e place mondiale dans l’indice de perception de la corruption selon Transparency International. Ce recul s’explique par la multiplication des conflits d’intérêts et une impunité croissante des élites politiques, avec 26 ministres ou proches collaborateurs impliqués dans des affaires politico-financières depuis 2017. L’abandon de la jurisprudence Balladur et l’influence des lobbies aggravent la situation.
La fin du mécanisme de l’Arenh : un tournant majeur
La fin de l’Arenh au 31 décembre 2025 marque un changement significatif pour EDF, mettant fin à la vente à perte de son énergie nucléaire. Ce dispositif, en place depuis 2011, a contribué à une hausse artificielle des factures d’énergie et à creuser la dette d’EDF, particulièrement lors de la crise énergétique de 2022.
Le paradoxe énergétique français
La France fait face à une situation paradoxale : une production d’électricité décarbonée record, notamment solaire et éolienne, mais également une augmentation significative des coupures volontaires de production. Selon RTE, les écrêtements des installations renouvelables ont augmenté de 80% au premier semestre 2025, atteignant 2 TWh, en raison d’une faible consommation et d’une saturation du réseau.
Vers une gouvernance plus transparente
Les experts appellent à renforcer les mécanismes d’intégrité et de contrôle pour garantir que les décisions dans le secteur énergétique servent l’intérêt général. Une gouvernance plus transparente et responsable est cruciale pour l’avenir écologique et économique de la France, particulièrement dans le contexte de la transition énergétique.